mardi 28 juillet 2009

HYDRO DES AUTRES

Il n'y a pas si longtemps encore, Hydro-Québec nous appartenait, Pas question de produire de l'électricité pour les autres, selon René Lévesque, le père de la nationalisation. On va produire pour nous, pour nos industries et nous assurer d'une réserve l'électricité à bon marché pour nos besoins.

C'est dans ce contexte que des citoyens de la Montérégie se sont objectés, après le verglas, à ce que Hydro-Québec construise des lignes à hautes tensions pour acheminer notre électricité vers les États-Unis. Ils ont mener une dure bataille, une bataille qui prenait beaucoup de courage et ils avaient bien raison! La preuve?

Récemment, Claude Béchard notre ministre des Ressources naturelles faisait l'objet d'un étonnant article de la Presse canadienne suite à l'annonce selon laquelle il se disait fier de la Rége de l'énergie américaine qui vient de donner son aval aux exportation d'hydroélectricité vers les États-Unis.

Hydro pourra maintenant doubler ses exporations vers la Nouvelle-Angleterre.

Réjouissons-nous, la porte est grande ouverte. Tellement que l'on parle maintenant de construire, chez-nous, de nouvelles centrales, spécifiquement pour produire de l'électricité pour les autres. Que le diable emporte les citoyens. On va leur passer sur le dos avec nos lignes!

Plus que jamais, pour contrecarrer cette trahison, nous aurions besoin de citoyens de la trempe de ceux qui se sont levés en Montérégie pour stopper les lignes de hautes tensions après le verglas. Dommage que la population ne les a pas supporté.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec!

HYDRO-TOXIQUE

De tous les organismes gouvernementaux, Hydro-Québec est certainement celui qui devrait donner l'exemple. Mais pour ce faire il faudrait bien qu'elle dise la vérité sur les ampoules fluocompactes.

La vérité, selon le journaliste Charles côté, c'est que les fluocompactes contiennent du mercure, toxique pour le système nerveux, les reins et le foie.

"Quand une ampoule se brise, une partie du mercure se mélange immédiatement à l'air ambiant. Même si la quantité de mercure est faible, le bris d'une ampoule entraîne des concentrations de mercure qui excèdent largement les limites d'exposition en milieu de travail dans la première heure qui suit le bris".

Que faire, si votre fluocompacte pète au frette?

La première chose à faire est d'aérer la pièce pendant 15 minutes. Évitez surtout d'utiliser l'aspirateur, qui ne ferait que répandre la contamination. Il faut plutôt ramasser les débris avec les mains (de préférence gantées de caoutchouc) et utiliser du ruban gommé pour les plus petits morceaux.

Dans tous les cas, il faut continuer à aérer la pièce pendant plusieurs sheures.

Ça vous coupe le sifflet? Ça vous apprendra à suivres les conseils d'Hydro-Québec et à acheter des fluocompactes.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

DANGEREUX POUR SANTÉ CANADA?

La Presse Canadienne vient de nous apprendre que "certains poissons des Grands Lacs sont dangereux pour la santé". En effet, "on retrouve parmi ces substances toxiques, du mercure provenant des centrales électriques au charbon et des dioxines produits par des pesticides".

"Certaines espèce de poissons retrouvées à proximité de Toronto devraient ainsi être complètement évitées".

Que fait Santé Canada? Rien, comme d'habitude!

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

BÉNÉVOLE MON CUL

Louise Harel, la mémère péquiste, nous annonçait une mauvaise nouvelle, récemment: son retour à la ville de Montréal, pour y mettre de l'ordre... après l'avoir complètement désorganisée.

En voilà une deuxième. Et celle là. elle n'est pas piqué des vers.

Dans un solide article du Journal de Montréal, le journaliste Mathieu Turrbide nous informe que Louise Harel vient de prendre la tête de Vision Montréal... bénévolement ma chère! Mais avec sa pleine pension de retraitée de l'Assemblée nationale en plus d'une généreuse allocation de transition selon la Ligue des contribuables du Québec.

La maudite!

Elle rit de nous autres... à nos frais!

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.
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ABUS DE POUVOIR

Les municipalités, tout le monde le sait, sont des spécialistes des abus de pouvoir. De nos jours, ils profitent de la présence de Line Beauchamp à la tête du ministère du Développement durable pour faire encore plus d'abus. Ils sont en bonne compagnie!

Vous savez ce que je pense des abus de pouvoir?

J'ai toujours pensé que le associations pour la protection de l'environnement des lacs devaient, à la fois, aider leurs membres à défendre leur lac et les protéger contre les abus de pouvoir du ministère du Développement durable et de leurs municipalités respectives.

Cette fois-ci, c'est la municipalité de la ville de Québec qui vient de se faire pogner les culottes baissées.

En effet, après avoir adopté le Règlement de l'agglomération sur la renaturalisation des berges du lac Saint-Charles voilà qu'un certain nombre de villégiateurs ont décidé que trop c'était trop, c'était trop.

Non pas qu'ils s'opposent à la renaturalisation des rives, mais ils estiment que les délais très courts que le règlement impose aux citoyens pour effectuer des travaux de reboisement ou consentir à obtenir l'aide du programme d'aide mis en place par la Ville justifient que les effets du règlement soient suspendus.De plus l'obligation de retirer à leur frais les aménagements paysagers installés légalement ne doit pas être imposée aux résidants avant que le tribunal n'ait reconnu et sanctionné l'imposition de ce règlement.

Espérons qu'un jour, Line Beauchamp va finir par comprendre qu'elle est en train se semer la bisbille en bordure de nos lacs.

Le juge Jean Lemelin, de la Cour supérieure, accueille la demande des villégiateurs et ordonne à la Ville de Québec de suspendre l'application du Règlement jusqu'au jugement final sur la requête en nullité de ce règlement.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

LES MOULINS À VENT

Vous savez ce que je pense des moulins à vent, de Kyoto et des brimballes énergétiques des écolos? Pas grand chose!

Je ne pense pas grand chose non plus des politiciens ou politiciennes qui essaient de nous faire croire qu'un jour, nous allons pouvoir rouler en voiture, comme avant, mais avec un moulin à vent sur le top. Cela dit, voici, à ce sujet, un article qui a été publié dans le Financial Post du 9 avril 2009 et qui mérite d'être lu. Le titre: l'énergie éolienne, un échec total!

Le Danemark, leader mondial dans la course aux moulins à vent, avec plus de 6 000 turbines générant 19% de l'électricité du pays, n'a encore, à ce jour, fermé aucune usine alimenté par le charbon. En fait, pour compenser l'inconstance des éoliennes ou moulins à vent, il leur est nécessaire de produire 50% plus d'électricité à partir des usines au charbon, de sorte que les émissions de gaz carbonique augmentent.

L'expérience allemande est similaire. Der Spiegel rapporte que les émissions de gaz carbonique de l'Allemagne n'ont pas été réduites même d'un seul gramme, et de nouvelles usines au charbon et au gaz on dû être construites pour assurer la constance des apports en énergie.

D'ailleurs, de récentes recherches académiques montrent que l'industrie de l'énergie éolienne se solderait en fait souvent par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, dépendant du type d'équipement générateur d'énergie utilisé en renfort On doit aussi ajouter à la liste des dommage à l'environnement, les impacts négatifs des parcs éoliens sur la faune aviaire et toutes les autres formes de vie sauvage. Sans compte les impacts négatifs sur les animaux domestiques, la destruction de milieux humides et des paysages.

L'industrie de l'énergie éolienne n'est pas une alternative économique viables aux autres options de conservation d'énergie. Niels Gram, de la Fédération des industries du Danemark, déclare que les moulins à vent constituent une erreur. Du point de vue économique, ils ne font aucun sens. Aase Madsen, reponsable de la chaire sur les politiques énergétiques du Parlement danois, qualifie l'éolien de désastre terriblement coûteux.

L'Office de l'électricité de l'Ontario déclare que les producteurs d'énergie éoliennes seront payés plus du double de ce que les consommateurs payent présentement, même sans tenir compte des coûts additionnels d'interconnexion, de transports et de production de soutien.

Dans les débats sur les changements climatiques et sur les subventions accordées aux énergies renouvelables en particulier, il y a deux sortes de Verts. Dabord, il y a certains Verts écolos qui considèrent le problème comme tellement urgent qu'il justifie le fait de prendre immédiatement toutes les mesures qui peuvent avoir le moindre impact sur les émissions de gaz à effet de serre quels que soient leurs coût ou leur impact sur l'économie et l'emploi.

D'autre part, il y a les entrepreneurs Verts qui favorisent l'octroi massif d'argent public versé à eux-mêmes et à leurs entreprises pour des projets de production d'énergie renouvelable, peu importe leur impact relatif sur les émissions de gaz à effet de serre. Deux groupes, deux sortes de Verts, mais le point de convergence entre les deux demeure leur appui aux dépenses massives d'argent des contribuables spour subventionner la producion d'énergie renouvelable, dont les éoliennes.

J'ajoute qu'au Québec, pendant que nous faisons dans l'éolienne et la destruction de nos rivières, nos barrages sont en train de devenir des producteurs d'électricité à bon marché pour les étrangers alors que René Lévesque, le père de la nationalisation avait juré craché que nous allions garder notre électricité chez-nous, pour nos industries, pour nos besoins.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

DES ALGUES DANS LES PISCINES?

Eh! oui! Les algues n'épargnent pas les piscines. D'ailleurs, tout que que ça leur prend pour se manifester, dans un lac comme dans une piscine, c'est du soleil, de l'eau et des étéments nutritifs.

Une poussée d'algues peut transformer une piscine ou un lac aux eaux claires et limpides en une masse verdâtre en une seule journée.

A mesure que les algues prolifèrent elles consomment le gaz carbonique de l'eau de la piscine pour produire de l'oxygène, D'ailleurs, si nous pouvons vivre aujourd'hui c'est parce que l'on trouve suffisamment d'oxygène dans l'air que nous respirons. Et d'où vient cet oxygène? Des algues, bien sûr, qui s'occupent de l'oxygénation de notre planète depuis des milliards d'années!

Mais dans un lac, les algues sont plus qu'une nuisance. Elles sont un signe d'eutrophisation c'est-à-dire qu'elles sont un signal que le lac reçoit trop d'éléments nutritifs.

Dans une piscine on peut tuer les algues avec du chlore, en quelques heures seulement, mais dans un lac, on ne peut pas utiliser une substance toxique pour tuer les algues. C'est un peu plus compliqué.

Il faut éliminer tous les apports en éléments nutritifs.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

UN BIEN GROS MENSONGE

Selon la Voix de l'Est, " la MRC de Brome-Missisquoi vient de se doter d'un outil important pour la survie de nos lacs: une pépinière.

En aménageant sa propre pépinière (une première au Québec selon le responsable de la géomatique pour le compte de la MRC), on solutionne deux problèmes auxquels la MRC fait face: l'approvisionnement d'arbustes et le bas taux de survie des jeunes pousses.

La vérité: c'est qu'en 1974, c'est le Programme des lacs et la FAPEL mettaient déjà sur pieds leur propre pépinière d'arbustes indigènes, au lac Maskinongé, à Saint-Gabriel-de-Brandon. Les arbustes étaient tous destinés à rebâtir le caractère naturel de nos lacs.

Relocalisé à Lanoraie, un peu plus tard, cette pépinière pouvait produire 1 million de plants par année, en pots de 4 pouces, qui étaient livrés directement sur les lacs. partout au Québec, gratuitement.

Ça prend du culot de la part de la MRC de Brome-Missisquoi pour nous annoncer "une première au Québec" 35 ans après la première du Programme des lacs et de la FAPEL.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

LE RETOUT DE LA REINE DES FUSIONS

Louise Harel entend revenir en politique. Imaginez-vous donc que celle qui a été directement responsable du dossier des fusions des municipalités avoue que sa plus importante "réussite" , la ville de Montréal, est maintenant considérée comme une métropole dysfonctionnelle.

Louise Harel entend revenir pour corriger la situation. Du front tout le tour de la tête

Que Dieu nous garde de Louise Harel.

D'aillleurs, comme ministre des Affaires municipales, elle était elle-même dysfonctionnelle. Je me souviens lui avoir déjà écrit de nombreuses lettres à titre de Directeur du Programme des lacs et n'avoir jamais reçu de réponse. Même pas un simple accusé de réception. Elle était trop occupée à saboter le ville de Montréal

Entre le niaiseux à Gérard Tremblay et la niaiseuse à Louise Harel pour la ville de Montréal, mon choix est vite fait: Tremblay.

Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

LE RETOUR DE L'AMIANTE

L'amiante a créé une panique à la gare centrale de Montréal, récemment. Retard dans les horaires, et tout le tralala. Il faut dire que le seul prononcé du mot amiante suffit à créer une panique. Faut-il s'en étonner? Non.

Plusieurs personnes en sont mortes et nous avons connu suffisamment de déboires économiques avec l'amiante pour créer une panique chaque fois qu'on voit le nom dans les journaux. Et c'est la même chose dans les pays Européens, surtout en France.

Dernièrement le problème s'est aggravé au Québec au point qu'on a été obligé de changer de techniques pour laver les planchers. Selon la CSST, plus question d'utiliser des brosses rotatives pour les planchers. Retour à la bonne vieille moppe.

Autrement dit, l'amiante, ce n'est pas un produit "vendable" et ce n'est pas non plus le temps d'en vendre.

Pourtant, le gouvernement du Québec s'est associé avec son lire ennemi, le gouvernement Fédéral, pour vendre une autre sorte d'amiante qui serait complètement inoffensive, selon certains experts de la République de l'Estrie.

Et dire que Jacques Parizeau a gaspiller quelques milliards de dollars à vouloir faire de l'amiante, notre fleuron économiqe, pendant que Marcel Léger nous mentait en répétant à l'Assemblée nationale qu'il allait en finir avec l'amiante dès que le Parti québéois prendrait le pouvoir. Or, le Parti québécois a pris le le pouvoir et Marcel Léger a tout simplement viré son capot de bord. Belle histoire à vous écoeurer du gouvernement !


Tony Le Sauteur

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

mercredi 1 avril 2009

JE ME SOUVIENS

Au sujet de la nationalisation de l'électricité, je me souviens des promesses de René Lévesque, en 1962, au moment de voter pour ou contre la nationalisation lors d'une élection référendaire. René Lévesque nous a promis que c'était une bonne affaire pour nous car avec la nationalisation, nous étions assuré d'avoir de l'électricité à bon marché, pour nous comme pour nos industries.

Mais c'est tout le contraire qui s'est produit. Et dire que j'ai voté pour la nationalisation de l'électricité à l'époque, comme la majorité des canadiens français. Nous nous sommes royablement fait avoir. La preuve?

Un récent article de La Presse, nous dévoilait en effet que le Québec avait vendu tellement d'électricité à nos voisins que nous étions maintenant en déficit. Selon le journaliste, Martin Croteau, "la vague de froid qui a traversé le Québec l'hiver dernier a coûté une fortune à Hydro-Québec qui a enregistré un record de consommation d'électricité pendant cette période". Hydro a dû payer 5 millions de dollars en deux jours pour importer du courant de l'Ontario et des États-Unis. Belle promesse d'ivrogne de la part de René Lévesque, devenu un héros national. On se demande pourquoi?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

dimanche 29 mars 2009

LES CRUSTACÉES DÉJOUENT LES EXPERTS

Épandre du sulphate de fer dans les océans et nos lacs est la dernière marotte de nos patenteux. Le malheur c'est que ces expériences font patates une après l'autre. Nos experts cherchent pourquoi mais ne trouvent pas. C'est le propre des patenteux. Vont-ils un jour comprendre que toutes leurs expériences sont condamnées à être déjouées par la nature?

Lors d'une toute récente expérience, près des îles Galapagos, il y a bien eut une méga poussée d'algues mais rien de plus. Pourtant, nos patenteux avaient prédit que les algues pourrait capturer des tonnes de gaz carbonique et les entraîner sur le fond des océans à tout jamais.

Devinez ce qui est arrivé? Dès que les algues sont apparues, bien sûr, mais de milliers de petits crustacées sont sortis de la mer pour manger les algues.

Les experts en sont sorti tout penaud, comme au lac Heney. Bravo les crustacées.

Mais si j'étais un crustacé, j'aurais plutôt choisi de manger les experts plutôt que de me jeter sur les algues.


Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

Bouchés par les deux bouts, parions que les experts vont poursuivre leurs expériences.

samedi 28 mars 2009

DES PATENTEUX FONT PATATES

Ça fait longtemps que les patenteux veulent tenter des expériences avec le sulphate de fer comme remède miracle à tous les maux qui affligent nos plans d'eau. Line Beauchamp leur a même lancé une perche pour qu'ils viennent expérimenter au Québec et nous débarrasser des cyanobactéries. L'expérience eut lieu au lac Heney, mais elle ne s'en est pas vanter.

C'est près de l'Antarctique que nos patenteux viennent d'apprendre que la nature ne suit pas nécessairement leur raisonnement. En effet, après avoir déversé 20 tonnes de sulphate de fer dans l'océan, ils espéraient provoquer une super poussée d'algues qui finirait par mourir et descendre au fond en entraînant avec elles des tonnes de gas carbonique.

Selon ces experts bidons, l'utilisation massive de cette technique pourrait contribuer à contrôler les "free games" du climat. Mais ça n'a pas marché. Patate! C'est ce que j'avais prédit.

Tout ça pour dire que les patenteux sont des être dangereux.

Qui les a autorisé à faire des expériences grotesques à même notre planète, des expériences qui pourraient très bien entraîner des conséquences graves pour l'humanité?

Qui autorise ces ignorants experts à faire des expériences à même notre planète. sans rien connaître des effets différés ou à long terme sur l'humanité?

La plantète a-t-elle vraiment besoin d'experts bidons, pour intervenir sur les forces du climat et risqué de provoquer des catastrophes contre lesquelles nous n'aurions aucun remède?

Qui controle les exerts? Personne!

Mais il y en a qui s'inquiètent, L'Argentine par exemple qui "s'appuyant sur les conventions internationales, a manifesté publiquement sa préoccupation d'un possible impact environnemental de cette expérience avec le sulphate de fer. " Heureusement, l'expérience a fait patate!

Il serait peut-être temps de mettre tous ces experts au pas avant qu'ils ne provoquent une catastrophe!

En attendant, saviez-vous qu'au Québec, des experts-chercheurs-de-contrats membre du cercle intime de Line Beauchamp ont déversé des tonnes de sulphate de fer dans le lac Heney, dans le but de débarrasser ce lac des cyanobactéries qui se sont manifestées après que son propre ministère eut autorisé une pisciculture en bordure du lac, malgré les fortes protestations de la FAPEL. Le coût: environ deux millions de dollars.

Line Beauchamp ne s'est pas vantée de celle-là, elle qui fait régulièrement appel aux patenteux dans son plan de réduction des cyanobactérie.

Quelques questions se posent: D'où venaient ces deux millions? Quel est le nom du patenteux qui a été payé pour réaliser ces travaux inutiles et qui a risqué de perturbé le lac Heney à tout jamais.

Ne serait-il pas avantageux, en effet, que son nom soit connu, afin que les autres associations de lacs du Québec puissent s'en méfier.


Une dernière question: pourquoi Line Beauchamp n'en n'a-t-elle jamais parlé?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

samedi 7 février 2009

LE RETOUR DU DRAGAGE

À la fin des années '60, une des panacées que la Direction générale des Eaux du ministère des Richesses naturelles appliquait volontiers dès que quelqu'un se plaignait d'un problème sur un lac, c'était le dragage. C'est ce qui avait été fait au lac Trois Lacs, de la région d'Asbestos, à la demande des citoyens du lac. Mais il semble que ça n'ait pas été suffisant. La Tribune annonce un projet pour draguer le lac Trois Lacs. On appelle ça de la restauration.

Ce genre de sparadrap étaient carrément interdit du temps du Programme des lacs. Les analyses des impacts de ce genre de travaux sur un lac sont extrêmement coûteuses et démontrent généralement que l'effet est négatif. Je pense toujours que le dragage du lac Trois Lacs ne devrait pas avoir lieu.

Mais le Programme des lacs n'est plus là pour veiller sur nos lacs. Il a été remplacé par le BAPE (Bureau d'eunuques publiques sur l'environnement): Parle, parle! Jase, jase! .

Si vous lisez l'article de la Tribune (Cyberpresse, 06 février 2009) sur ce projet, vous remarquerez que le BAPE n'évaluera pas l'effet du dragage sur le lac Trois Lacs. Il se contentera de sonder l'opinion des gens de Tingwick, Wotton, Saint-Rémi-de-Tingwick et Asbestos. Probablement ceux-là même (ou leurs descendants) qui avaient réclamé le premier dragage.

Est-ce qu'on parie sur la réponse?

Le promoteur sera là, bien sûr, et puisqu'il s'agit de développement, on nous assure que le ministère du Développement durable participera aussi à cette assemblée de béni-oui-oui. Ah! j'oubliais! C'est plus d'un million de dollars que l'on entend gaspiller pour ce projet. Ce n'est certainement pas de ça que nos lacs auraient besoin!

Mentionnons, en passant, que c'est l'ordre de grandeur du budget annuel du Programme des lacs de l'époque pour l'ensemble de la province!

Qu'en pense Line Beauchamp? Parions qu'elle séboursesra en silence! Pour ce qui est d'une politique de protection des lacs, n'y pensez pas. Elle dort sur la switch! Ça ne la préoccupe pas!

Rappelons également que le Programme d'assainissement des eaux du ministère de l'Environnement a, il y a plusieurs années, gaspillé des milliards de dollars à ruiner les rives de nos lacs et cours d'eau pour passer des collecteurs d'égout.

On profitait souvent de l'occasion, pour creuser le littoral du lac ou du cours d'eau et ramener les matériaux excavés dans la zone riveraine. C'était la belle époque du dragage. Line Beauchamp nous recule jusque là. Le projet du lac Trois-Lacs le démontre bien.

Le plus farouche défenseur de l'Environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

mardi 3 février 2009

POLLUEURS AGRICOLES

Les membres de l'Union des pollueurs agricoles (UPA) de Coaticook et de Magog viennent de mettre sur pied un projet pour freiner la prolifération de cyanobactéries dans le lac Massawippi. Le projet consiste à planter des milliers d'arbres sur les terres de 16 entreprises agricoles situées dans les MRC Memphrémagog et Coaticook.

Le projet est en partie financée par le programme Prime verte du ministère de l'Agriculture. Les villégiateurs, eux, l'ont fait sans être payés, sur leurs propres terrains, pendant près de 20 ans.

Conclusion: les agriculteurs ne sont pas des citoyens comme les autres. Il faut les payer pour qu'ils fassent de l'environnement.

samedi 31 janvier 2009

PESTICIDES, une simplification européenne au détriment de la santé

La Commission européenne fixe dorénavant les limites maximales de résidus de pesticides (LMR) pour l'ensemble des 27 législations nationales "dans le but officiel" de simplifier les choses pour les professionnels comme pour les consommateurs.

Pour chacun des 1100 pesticides qui ont été ou sont toujours utilisés, la Commission européenne détermine des Limites maximales de résidus pour 315 produits d'origine agricole (légumes, viandes, fruits, lait, oeufs, céréales, etc.). Ces Limites maximales s'appliquent aussi aux produits transformés, moyennant un ajustement tenant compte des dilutions, concentrations et/ou transformations possibles.

Pourtant, "pour chaque pesticide, la Commission a identifié le pays ayant la plus "mauvaise" limite de sécurité et a adopté ce niveau pour les normes européennes".

Ah! Quand nos gouvernements veillent sur nous!

jeudi 29 janvier 2009

DES CYANOBACTÉRIES "PÉPÈRES"

Des cyanobactéries datant de 100 millions d'années viennent d'être découvertes en FRANCE. Les cyanobactéries ont été parmi les tout premiers organismes à se développer sur Terre, il y a plus de 2 milliards d'années. Elles sont encore aujourd'hui très présentes dans les écosystèmes actuels formant des colonies filamenteuses. On en trouve dans tous les lacs du Québec, mais il ne faut pas s'inquiéter outre-mesure. Line Beauchamp veille sur nos lacs.

mardi 27 janvier 2009

EAUX MORTES

La revue Écho Nature nous en apprend sur les zones d'eaux mortes que l'on trouve un peu partout sur la planète.
Ce sont des zones aquatiques où la teneur en oxygène dissous est déficitaire et ne permet pas la survie et le développement des organismes supérieures qui, simplement, s'asphyxient.

Un phénomène grave qu'on appelle l'hypoxie et qui s'étend jusque dans nos lacs si l'on se fie aux études effectuées par la FAPEL et Fapel-Faune et dont on trouve les résultats à l'adresse suivante:

http://www.tonylesauteur.com/frstadem.htm

Or, selon Écho Nature, l'hypoxie serait la phase terminale de l'eutrophisation. Ces zones mortes sont aujourd'hui en constante augmentation.

Jusqu'à présent on considérait une zone morte à partir d'un taux d'oxygène dissous inférieur à 2 mg/l, mais des recherches expérimentales ont démontré que déjà, à partir de 4,6 mg/l, la reproduction des poissons était affectée avec des conséquences écologiques et économiques qui s'exprimeront des années plus tard.

La FAPEL et Fapel-Faune considèrent comme zone morte sur nos lacs, une zone où l'oxygène dissout est inférieur à 5,5 mg/l.

Il faut ajouter que FAPEL et Fapel-Faune ont, pendant de nombreuses années réclamé que tous les paliers de gouvernement combattent le développement aveugle en bordure de nos plans d'eau puisque le surdéveloppement augmente l'érosion et le lessivage des substances qui accélèrent l'eutrophisation.

Conclusion: Pendant que les zones mortes de nos lacs augmentent, Line Beauchamp, dort sur la switch. Va-t-elle enfin s'occuper sérieusement de nos lacs?

samedi 17 janvier 2009

DES CYCLAMATES À L'ASPARTAME

Dans le Canadian Journal of Public Health de septembre 1970, on apprend pourquoi les Aliments et Drogues d'Ottawa ont recommandé la mise au ban partielle des cyclamates, une sorte de sucre artificiel, après les avoir cautionnés durant plusieurs années. Dans cette publication, on lit qu'à la suite de trop courtes expériences en laboratoire, qui ont suivi la découverte des cyclamates, rien ne pouvait laisser prévoir qu'ils étaient dangereux. Puisque l'on ne savait rien ou à peu près, de leurs effets sur le corps humain, on a présumé qu'ils étaient inoffensifs et permis leur apparition sur le marché. Cependant, après plusieurs années, on a découvert qu'ils produisaient des cassures sur les chromosomes et que ces cassures pouvaient provoquer des malformations. Par surcroît, on a constaté qu'ils étaient cancérigènes. Ce fut la mise au ban.

Dans bien des cas, on a remplacé les cyclamates par la saccharine, un autre sucre artificiel, dérivé du toluène et popularisé durant la dernière guerre, un sucre qu'on croyait aussi inoffensif.

Il fallait s'y attendre, des cyclamates et de la saccharine nous sommes passés à l'aspartame. L'usage de ce dernier sucre artificiel s'est répandu comme une traînée de poudre avec l'arrivée des boissons sans calorie (diète).

En 1974, le brevet accordé par les États-Unis pour l'aspartame a été retiré car de nouvelles études indépendantes avaient démontré qu'il détruisait les cellules du cerveau des animaux de laboratoire.

L'aspartame est aujourd'hui contesté par une multitude de groupements de citoyens, comme l'ont été les cyclamates et la saccharine. Un coup décisif vient d'être porté contre l'aspartame par Sylvie Simon, dans le magazine Santé et Alimentation.

Pourtant, l'Agence européenne de Sécurité des Aliments réaffirme l'innocuité de l'aspartame, tout comme l'ont fait les experts de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture. Or, selon l'article de Sylvie Simon, il est bien connu, dans le milieu scientifique, que si toutes les études financées par l'industrie affirment l'innocuité de l'aspartame, 92% des études indépendantes menées sur fonds publics prouvent le contraire. On peut donc ainsi constater que les instances de santé se fient plus volontiers aux déclarations des industriels qu'aux études des scientifiques indépendants.

L'aspartame se retrouve dans plusieurs milliers de produits alimentaires: biscuits, yaourts, vitamines artificielles, chewing-gum sans sucre, boissons gazeuses, vaporisateurs de menthe et même de nombreux médicaments.

L'un des principaux arguments de l'industrie est que les composants de l'aspartame se retrouvent dans plusieurs produits naturels et sont dès lors sans danger. Ce raisonnement est parfaitement grotesque car l'aspartame est principalement constitué de méthanol.

Le méthanol (alcool méthylique) est extrêmement toxique. Il est vrai qu'il est présent dans certains fruits et légumes, cependant on ne trouve jamais de méthanol dans les produits naturels sans qu'il y ait simultanément de l'éthanol et de la pectine qui empêchent le méthanol d'être métabolisé en formaldéhyde et en acide formique, tous deux des toxines mortelles.

L'aspartame, chimiquement instable, devient un poison qui peut être mortel à court terme lorsqu'il est exposé à des températures excédant 30 degrés centigrade, bien que la FDA ait approuvé son usage dans la cuisson en 1993.

Nous sommes bien mal pris. Depuis Dossier Pollution rien n'a changé. Ou, plutôt, tel que prédit, on continue la course aux substituts tout aussi sinon plus toxiques. Un bel avenir nous attend!

vendredi 2 janvier 2009

LES CYANOS SONT MORTES DE RIRE


Selon un article du journal Le Devoir du 1er octobre 2008, nos usines de traitement des eaux potables "ne pourraient pas faire face à une prolifération sévère de cyanobactéries".

On pourrait facilement régler le problème mais ça va coûter cher. Je n'ai rien vu dans le budget. Du côté du Développement durable, ce sont les déclarations publiques habituelles. On se contente de faire des scénarios et de se donner des objectifs.

Pas pour demain la mise à niveau de nos usines d'épuration des eaux.

Ça règle au moins un problème: celui de la vente de notre eau potable. Plus personne va vouloir en acheter.

dimanche 28 décembre 2008

35 ANS PLUS TARD


Les Amis du Saint-Laurent réclament un statut particulier pour le fleuve Saint-Laurent. En effet, selon le journal Le Devoir, le fleuve doit recevoir un statut de patrimoine national, distinct des ressources générales en eau, dont la gestion serait réalisée sur la base d'un plan directeur plus élaboré que celui des autres bassins hydrographiques.

La politique de l'eau, entérinée jusqu'ici par le gouvernement Charest, prévoit de reconnaître un statut particulier pour le Saint-Laurent, une dimension absente jusqu'ici du projet de la loi 92.

Or Jean Charest est le même personnage qui a accordé à nos lacs le statut de patrimoine national, pour ensuite les abandonner aux cyanobactéries.

Tous ces finassiers auraient mieux fait d'accorder leur appui au projet Un Fleuve, Un Parc, en 1971, il y a près de 35 ans alors que je me débattais comme un diable dans l'eau bénite pour que le gouvernement accorde un statut particulier au fleuve Saint-Laurent.

samedi 27 décembre 2008

LA BELLE AFFAIRE


Selon un article du journal Le Devoir, dans le futur Règlement sur la déclaration obligatoire des prélèvements en eau, les agriculteurs et pisciculteurs sont exemptés de la déclaration obligatoire. Pourquoi? Parce que c'est le ministère de l'Agriculture qui possède toutes les données. Le ministère du Développement durable va se fier aux chiffres de l'Agriculture.

Conclusion: le ministère de l'Agriculture est plus fort que le ministère du Développement durable.

C'est André Boisclair qui nous a fait ce cadeau pourri, quand il était ministre de l'Environnement, en abandonnant sa juridiction au ministère de l'Agriculture, au moment de réglementer les étangs d'élevage des poissons. Il a préféré abandonner plutôt que de prendre ses responsabilités et interdire l'élevage des poissons en bordure des lacs.

Et dire que c'est la ministre du Développement durable qui a la mission de sauver nos lacs. Pas fort! On n'est pas grèyé en ministre.

vendredi 26 décembre 2008

NOUS RESPIRONS UN AIR FUNÈBRE


Pendant que nos politiciens s'amusent à tenter de contrôler un gaz inoffensif, le gaz carbonique..... nous continuons de nous empoisonner avec les gaz empoisonnés de la pollution atmosphérique, contre lesquels ils ne font rien.

En effet, selon l'Association médicale canadienne, l'air tue les Canadiens à petit feu. L'Association prévoyait 21 000 morts en 2008, 700,000 d'ici 2031.

Quand allons-nous nous attaquer aux vrais problèmes: les smogs qui tuent.

samedi 20 décembre 2008

CONTINUITÉ


Avez-vous remarqué? Pas un seul journal n'a parlé de Line Beauchamp, au moment de commenter le nouveau cabinet de Jean Charest. Zéro présence. Mais elle s'est quand même classée parmi les anciens ministres qui assurent la continuité, par défaut. Continuité dans quoi? Dans les cyanos, voyons, et dans le développement de nos lacs. L'un va de paire avec l'autre, d'ailleurs!

Pourtant, à plusieurs reprises, je lui ai conseillé:

1. D'abolir sa politique de dégradation des rives et de mettre les agriculteurs au même diapason que les autres (10 mètres de rives);

2. D'abandonner son Règlement sur l'urbanisation des lacs pour revenir au règlement original sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées qui contribuait à protéger nos lacs contre le développement abusif;

3. De protéger l'encadrement forestier de nos lacs;

4. D'adopter les principes du Programme des lacs.

Réponses: Non! Non! Non! Non! Je suis là pour assurer la continuité. On peut toujours bin pas arrêter de développer, non? Des cyanos? On en parle depuis que je suis ministre et Jean Charest est fier de moi... La preuve? Il m'a gardée en poste comme ministre du développement.

On n'a pas fini de voir des cyanos dans nos lacs.

Le plus farouche défenseur de nos lacs au Québec.

Tony Le Sauteur

dimanche 7 décembre 2008

BON DÉBARRAS!


Québec vient de domper Harvey Mead, l'ancien président de Nature Québec, qui se dit défenseur de l'environnement. Du temps de Pierre Paradis, monsieur Mead ne s'est pas gêné pour accepter le poste de sous-ministre adjoint au Développement durable. Et, tout dernièrement, il agissait comme commissaire au Développement durable. Par ici les sous!

Selon l'actuel directeur général de Nature Québec, le départ précipité de Harvey Mead mettrait en relief une faille du présent système de nomination.

Pour moi, la véritable faille se trouve dans la tête de Harvey Mead. Comment peut-on prétendre, à la fois, agir comme défenseur de l'environnement et comme défenseur du Développement durable, un concept qui se montre de plus en plus sous son vrai jour: l'antithèse de la protection de l'environnement?

Pour protéger l'environnement, la tâche exige pleine et entière liberté d'expression. Le développement durable, lui, s'exprime par une pleine et entière fidélité aux politiciens et à l'économie.

Harvey Mead ne s'est jamais branché. Il était avec Pierre Paradis, du temps où ce dernier complotait pour démolir le Programme des lacs. Il n'est jamais intervenu. Des défenseurs de l'environnement comme ça, on peut toujours s'en passer.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

samedi 6 décembre 2008

EN ESTRIE, FAUT QU'ÇA PAYE!


Bon! Un candidat péquiste en Estrie suggère pour son "Plan environnemental" de rentabiliser les 10 mètres que Québec oblige (sic) les cultivateurs à protéger, en y semant du panic érigé....qu'on pourra ensuite exploiter pour que ça rapporte aux agriculteurs...Euh...toute une conception de la protection des cours d'eau...

En fait, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs a, depuis longtemps, baissé les bras devant les agriculteurs, ne proposant, en zone agricole, qu'une bande riveraine de trois (3) mètres -- pas 10-- pour contrer un usage pourtant intensif en déboisement, fertilisation et usage de pesticides.

Depuis le temps qu'on se bat pour une protection intégrale des abords naturels des lacs et cours d'eau, sur 10 mètres de profondeur, pour combattre érosion et lessivage, voilà tout ce que notre politicien de l'Estrie aura compris : faut que ça rapporte des sous!

Quel "plan environnemental"! Pauvre PQ! Pauvre Estrie! Pauvres lacs et cours d'eau....

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

MOTONEIGES SUR LES LACS! LA PORTE EST OUVERTE!


Voici un communiqué que j'ai trouvé dans L'information du Nord de Sainte-Agathe et qui n'a pas besoin d'explications.

Le conseil municipal de Saint-Adolphe-d’Howard a approuvé la création d’un nouveau lien à l'usage des motoneiges. Une portion de sentier reliera Sainte-Agathe-des-Monts à Sainte-Adèle via Saint-Adolphe-d’Howard. Quelques propriétaires refusent toujours, on le sait, de laisser circuler les motoneigistes sur leurs terres.

La municipalité a donc décidé d’aménager une voie de contournement "qui traversera les lacs St-Joseph, Ste-Marie et Théodore" sur une distance de trois ou quatre kilomètres environ, selon le directeur des Services récréotouristiques, Sylvain Valiquette. Les motoneigistes reprendront ensuite le sentier, en forêt, pour continuer leur route.

Face à ce nouvel abus, au détriment de nos lacs, Line Beauchamp a décidé de ... ne rien faire, comme d'habitude.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

PAUVRE PÉQUISTES


Line Beauchamp vient de faire un bon coup. Elle annonce qu'elle va interdire les motoneiges dans les parcs.

On aurait pu croire qu'elle irait chercher un peu de support du côté des députés de l'Oppositon avec ça. Mais non! Les péquistes viennent d'annoncer qu'ils allaient s'opposer à l'interdiction des motoneiges dans les parcs. Question d'économie comme dirait Charest.

Pauves péquistes!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

LE QUÉBEC AUX "PÉTARADEURS"


C'est le bordel sur nos lacs. En hiver, les motoneiges y circulent librement. Les villégiateurs n'en peuvent plus. Au lac Saint-Pierre, à Mont-Carmel, il paraît même qu'on prévoit organiser des courses de voitures et de VTT sur la glace, pour le mois de février. Les villégiateurs n'en croient pas leurs oreilles!

Line Beauchamp serait certainement plus utile à la cause de la protection de l'environnement si elle prenait les bouchées moins grosses et s'occupaient de nos lacs. C'est à elle qu'il appartient de faire des pressions sur Transports Québec pour qu'il interdise toute circulation de motoneiges et de VTT.

Ainsi, elle risquerait moins de se faire reculer par Jean Charest et elle se ferait de solides amis parmi les villégiateurs qui commencent à s'inquiéter sérieusement de ses capacités à pouvoir régler le problème des algues bleues.

Le plus farouche défenseur de l'environnement du Québec.

Tony Le Sauteur

VIANDE À CHIEN


Les fonctionnaires des organismes de surveillance de la qualité de nos aliments viennent de décider d'autoriser le clonage des animaux pour fins de consommation. Bon pour le commerce!

Ainsi vos prochains steaks pourraient très bien provenir de la même vache folle pour les 50 prochaines années. Pas de problème qu'y disent... tout en avouant ne rien savoir des effets secondaires ou différés. Une seule alternative se présente à nous:

Manger les fonctionnaires!

Le plus farouche défenseur de l'environnement du Québec

Tony Le Sauteur

LE CANTON D'ORFORD CHERCHE LE TROUBLE


Le Canton d'Orford vient d'adopter un règlement municipal favorisant uniquement l'utilisation de moteurs électriques sur son territoire, en invoquant une loi provinciale, même si les autorités de cette municipalité savent pertinemment que la navigation est de juridiction fédérale. Plusieurs citoyens et conseillers municipaux contestent le nouveau règlement!

Pourtant, les règlements sur les restrictions à la conduite des bateaux présentement en vigueur sur les lacs Bowker, Brompton, à la Truite, des Français, Fraser et Bran-de-Scie ont tous été adoptés, par la même municipalité, en vertu du règlement fédéral sur les restrictions à la conduite des bateaux. Belle contradiction!

Pour ajouter à la confusion, le ministère des Affaires municipales écrit aux autorités du Canton d'Orford:

"La vérification que nous avons effectuée nous porte à croire que la municipalité possède les compétences requises. Nous avons toutefois signifié au plaignant que seuls les tribunaux peuvent statuer sur la validité d'un règlement municipal".

Nous porte à croire? Donc, pas certain de son opinion, le ministère. En plus, il ajoute que "seuls les tribunaux peuvent statuer sur la validité d'un règlement municipal".

Et c'est ce que les tribunaux ont fait depuis maintenant 20 ans. À ce jour, TOUS les tribunaux qui ont eu à se prononcer sur la validité des règlements municipaux visant à contrôler les embarcations motorisées ont déclaré ces règlements ulta vires. Le ministère des Affaires municipales le sait très bien et ce qu'il souhaite dans le fond, c'est passer la patate chaude à quelqu'un d'autre et que les tribunaux décident sans qu'il n'ait, lui-même, à se mouiller.

D'ailleurs, voulez-vous voir le règlement du Canton d'Orford prendre le bord de la poubelle? Poursuivez la municipalité!

Pour forger son opinion, le Ministère se réfère à sa propre loi sur les compétences municipales. Cette loi confère vaguement aux municipalités de nébuleux pouvoirs de réglementation en matière d'environnement, pas en matière de navigation. Or, selon la constitution canadienne, le problème des embarcations motorisées en est un de navigation.

Quant au maire Rodier, du Canton d'Orford, tout ce qu'il voulait faire, paraît-il, c'était se débarrasser des moteurs à deux temps et des algues bleues. On comprend mal ce que les moteurs à deux temps ont à voir avec les algues bleues.

Conclusion: «La municipalité ne peut exercer que les pouvoirs qui lui sont expressément délégués par la province qui, elle, ne saurait déléguer à la municipalité des pouvoirs, ou une compétence, qu'elle ne peut pas elle-même exercer aux termes du partage des compétences consacré dans la Loi constitutionnelle de 1867.» (Dixit la Cour d'appel)

Or, selon le partage des compétences consacrées dans la Loi constitutionnelle de 1867, la navigation est carrément de juridiction fédérale. Petit rappel pour les têtus!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

LE LAC À LA TORTUE CRIE AU SECOURS


Le lac à la Tortue est bien connu en Mauricie pour ses plages merveilleuses. Mais il y a un hic! Les hydravions y font la pluie et le beau temps depuis longtemps, longtemps, longtemps. Grosse nuisance publique. Malheureusement, on ne sait pas ce que c'est qu'une nuisance à Transports Canada. Après tant d'années, les fonctionnaires tortueux de Transports Canada n'ont pas encore pensé adopter un règlement contre les nuisances causées par les hydravions. Pour eux, les hydravions, c'est un simple problème de sécurité, rien de plus! Tout ce qui les préoccupe, c'est de savoir si les hydravions vont s'écraser ou pas.

Les citoyens en ont plein le dos de Transports Canada. Ils sont allés chercher du renfort chez les organismes publics de la région. C'est maintenant l'unanimité tant chez les citoyens que les élus. Ils viennent d'ailleurs de formuler de nouvelles protestations.

Transports Canada doit stopper les nuisances.

Mais selon le porte parole des citoyens et des élus de la communauté, "au lieu de faire droit à la demande légitime des élus et citoyens, Transports Canada tergiverse et a mis en place un processus de détermination de l'intérêt public, sans audience publique, ni pouvoir d'interroger ou de contre-interroger. Transports Canada reçoit les opinions par écrit jusqu'au 15 janvier 2008. La belle affaire!

On dirait que Transports Canada veut rire du monde.

J'ai personnellement fréquenté les plages du lac à la Tortue durant mon adolescence et j'y suis retourné par la suite, pour des visites occasionnelles. Je peux témoigné que les hydravions sont une véritable calamité pour les citoyens du lac à la Tortue.

D'ailleurs, à titre de directeur du Programme des lacs pendant près de 30 ans, je peux facilement affirmer que le cas du lac à la Tortue n'est pas unique au Québec. On retrouve le même problème sur plusieurs lacs qui vivent tous la même expérience avec Transports Canada.

Faut croire que les fonctionnaires de Transports Canada sont sourds!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

NOUVELLE FLOUNE


Vous savez ce que je pense de Line Beauchamp, la Fée des lacs et ministre du Développement durable? Pas grand chose. Une ministre de parade, quoi! Elle vient de nous en donner la preuve une fois de plus avec son nouveau règlement sur les eaux usées des embarcations de plaisance.

À l'entendre, on croirait qu'il s'agit là d'un règlement qui s'applique à tous les lacs. Détrompez-vous! Il ne s'applique qu'aux lacs Memphrémagog et Mégantic. Et encore, ces lacs étaient déjà réglementé. Line a donc dû abroger les anciens règlements.

Qu'importe, le propriétaire d'une embarcation de plaisance devra raccorder sa toilette à un réservoir de retenue, sceller le réservoir, et munir son embarcation de tuyaux de raccord permettant de vidanger le réservoir de retenue à une station de vidange.

Ne sont toutefois pas visées les eaux de cuisine ou de lessive. Tout un règlement!

Pire, notre ministre de parade a oublié de nous dire c'était quoi légalement une embarcation de plaisance de sorte que quantité de villégiateurs nous ont appelé pour savoir si les voiliers avec moteur auxiliaire étaient considérés comme des embarcations de plaisance.

Nous prend-elle pour des imbéciles?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony LeSauteur

vendredi 5 décembre 2008

LINE BEAUCHAMP CONTREDIT PIERRE PARADIS


Une des raisons invoquées par Pierre Paradis pour démolir le Programme des lacs était que ça coûtait trop cher. Pas d'argent pour les lacs, disait-il! Pourtant c'est près de $ 195 000 000 de dollars que Line Beauchamp vient de saupoudrer aux quatre vents, pour sauver la face dans le dossier des cyanos.

Avec ce montant d'argent, le Programme des lacs aurait pu continuer son travail pendant près de 75 ans et la FAPEL n'aurait pas eu à fermer ses portes.

Y'a quelque chose qui ne tourne pas rond en quelque part.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur


APPEL AUX PATENTEUX


Plutôt que de faire appel à ceux qui ont veillé sur nos lacs pendant plus de 30 ans pour se faire conseiller, Line Beauchamp, notre ministre du Développement durable, fait appel aux "patenteux" dans son Plan d'intervention détaillé sur les algues bleu-vert 2007-2017 qu'elle vient de publier.

Il faut être bien mal pris pour en être rendu là! Et cela confirme ce que nous pensions déjà: le dossier des lacs, c'est trop pour ses souliers!

Entre temps, les vautours, alias les "patenteux" ou les "ramancheux de lacs", si vous préférez, sont aux petits oiseaux. Ils n'attendaient que ça pour sortir leurs "patentes à gosses" magiques et s'enrichir sur le dos de nos lacs et des villégiateurs. Des profiteurs, quoi!

Les cyanobactéries sont mortes de rire.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

LINE BEAUCHAMP S'INSPIRE DU PROGRAMME DES LACS


Dans son plan d'intervention détaillé sur les algues bleu-vert 2007-2017, Line Beauchamp annonce qu'elle va organiser un programme de formation des inspecteurs municipaux, dans le cadre du Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées, et qu'elle va mettre un programme de soutien à la disposition de ces inspecteurs.

Du déjà-vu car il y a plusieurs années (fin des années 1960), dès l'embauche des premiers inspecteurs municipaux, le Programme des lacs mettait sur pied un Programme d'aide technique aux inspecteurs municipaux pour donner des cours dans toutes les régions du Québec tout en offrant à ces mêmes inspecteurs un programme de soutien comprenant:

(1) un service gratuit d'ingénieurs-conseils qui se rendaient sur place pour leur venir en aide en cas de difficultés techniques particulières;

(2) la possibilité de pouvoir contacter les spécialistes du Programme d'aide technique au téléphone, sans frais;

(3) un service de documentation et;

(4) un bureau de placement.

À ce moment-là les inspecteurs municipaux portaient le nom d'inspecteurs municipaux de l'environnement et avaient leur propre association: l'Association des inspecteurs municipaux de l'environnement (AIMEQ) qui a organisé cinq congrès pour ses inspecteurs, en collaboration avec la FAPEL.

Line Beauchamp aurait-elle des remords d'avoir ignoré ceux qui ont veillé sur l'avenir de nos lacs pendant plus de 25 ans? Son ministère aurait-il des remords d'avoir saboté le Programme d'aide technique aux inspecteurs municipaux et marqué les spécialistes du Programme des lacs au fer rouge pour ensuite les faire disparaître dans les ténèbres de son ministère, comme s'ils n'avaient jamais existés.

Entre temps, laissés à eux-mêmes, nos inspecteurs municipaux de l'environnement sont pour la plupart devenus des inspecteurs en bâtiments ou des spécialistes en 2 X 4, si vous préférez. Beau dégât!

Ce qui m'inquiète dans cette annonce, ce n'est pas tant que les inspecteurs municipaux vont enfin recevoir toute l'attention qu'ils méritent, depuis le sabotage du Programme d'aide technique aux inspecteurs municipaux, mais que les cours vont nécessairement accorder plus d'attention aux toutes dernières versions du Règlement, qui favorise maintenant le surdéveloppement des lacs, par rapport au Règlement original du Programme des lacs qui ralentissait le développement.

Nos lacs n'ont pas fini de mourir à p'tit feu!

Madame Beauchamp, si le Programme des lacs vous inspire à ce point, pourquoi ne pas le dire à haute voix plutôt que d'ignorer ses 25 ans d'histoire?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

BOUCHÉE PAR LES DEUX BOUTTES?


Line Beauchamp, notre Fée des lacs et ministre du Développement durable n'en finit pas de nous étonner. La voilà qui favorise l'urbanisation des lacs maintenant. Eh! Oui! Dans son "plan d'intervention détaillé sur les algues bleu-vert 2007-2017", elle s'engage à promouvoir les développements de modèles adéquats de "développement urbain durable" autour de lacs de manière à en réduire les impacts sur les plans d'eau.

Autrement dit, elle entend continuer dans la même voie que ses prédécesseurs c'est-à-dire faire du surdéveloppement, alors qu'il faudrait de toute urgence y mettre un frein.

Comment lui faire comprendre que le développement urbain c'est permanent et inévitablement durable. Ça mène directement à la mort de nos lacs.

Comment lui faire comprendre que de réduire les impacts de l'urbanisation ne suffira pas? Que l'urbanisation, c'est un poison et qu'un poison empoisonne quelle que soit la dose.

Il faut vraiment être bouchée par les deux bouttes pour ne pas encore avoir compris que, si elle veut être reconnue comme une Fée, plutôt qu'une fossoyeuse, il lui faudra cesser de promouvoir l'ennemi public numéro un de nos lacs, l'urbanisation.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

FAUT PAS CHARRIER


Les villégiateurs du lac Brome viennent d'y goûter une fois de plus. Non seulement leur lac développe-t-il des poussées d'algues depuis plus de 40 ans, les villégiateurs viennent de subir une étude de $ 150 000 qui serait des années lumières plus avancée que toutes les études gouvernementales jamais publiées à ce jour (!!!) selon le journal The Gazette du 30 novembre 2007.

En effet, les consultants auraient découvert que ce sont les phosphates qui seraient les grands responsables.

La belle affaire!

150 000$ pour se faire dire ce que Monsieur-tout-le-monde savait déjà!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

C'EST-Y DIEU POSSIBLE!


États-Unis:Étonnante affirmation que celle du Free Lance-Star, un journal de la région de la baie de Chesapeake aux prises avec une sérieuse crise de cyanos: nous avons besoin de Dieu, pour sauver la baie de Chesapeake!

Plusieurs y croient, dont le vice-président de l'Association nationale des Évangélistes, le révérend Richard Cizik. Il n'y va pas de main morte, d'ailleurs!

Faire du tort à la planète par la dégradation de l'environnement est un péché.

Qu'attend Line Beauchamp pour prier devant nos lacs!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

EMBROUILLAMINI À LAVAL


Dès que des citoyens s'engagent dans une bataille pour la protection de l'environnement, arrivent les fonctionnaires du ministère du Développement durable qui ajoutent leur voix à celles des politiciens locaux, pour semoncer ces misérables citoyens et leur faire réaliser qu'ils n'ont rien compris. Jamais, au grand jamais, a-t-on déjà vu le ministère du Développement durable se ranger du côté des citoyens.

Nous venons d'en avoir la preuve une fois de plus à Laval, le paradis des promoteurs, alors qu'il etait question de sortir trois petites îles de la rivière des Milles-Îles de la mire de ces derniers. Il s'agit des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre.

Pas sortis du bois les citoyens si on en juge par les époustouflantes déclarations du représentant du ministère du Développement durable:

Il est tout à fait possible de construire une usine de traitement des eaux à côté d'un milieu humide.

Il est tout à fait possible de bâtir des maisons dans un écosystème forestier exceptionnel, comme l'érablière d'érables noirs.

Il est tout à fait possible d'aménager des infrastructures près des espèces vulnérables ou menacées.

L'un n'empêche pas l'autre.

Après les déclarations de ce genre de cabochon, fidèle aux principes de Line Beauchamp, il ne faudrait pas compter sur elle ou sur son tuteur, Jean Charest, pour venir au secours des citoyens de Laval.

Pas très rassurant quand on pense que c'est de Line Beauchamp que dépend l'avenir de nos lacs.

Pauvre lacs.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

CRÉS POLITICIENS


Les politiciens, qu'ils soient du Québec ou d'ailleurs, ce sont des politiciens. Ils possèdent tous une baguette magique. On va régler ça. Bang bang et c'est fait.

De l'autre côté de la terre, en Australie, les politiciens, comme ceux d'ici, ont leurs baguettes magiques pour régler les problèmes qu'ils ont eux-mêmes créés. Ainsi, au lac Virginia, on s'apprête à passer une loi pour régler à tout jamais le problème des cyanos. Juré craché, c'est le maire qui l'a dit. Il vient d'ailleurs d'avoir l'autorisation ($$) de prendre le lac Virginia en main. Ça fait peur!

Il prévoit mettre de l'alun dans le lac, pour précipiter les éléments nutritifs dans le fond. Et, comme ça fait longtemps que ce lac est à court d'oxygène, on prévoit aussi installer des aérateurs, à perpète. Tout ça pour 20 000$ australiens. Pas de déficit et pas de dépassement budgétaire prévus.

Oui, mais nous sommes en Australie, pas au Québec. Y avez-vous pensé? Il n'y a pas de Fée des lacs en Australie.

Pas si vite les boys. En bons politiciens, ils vont se copier les uns les autres. On peut s'attendre à ce que plusieurs expériences pilotes du même genre voient le jour au Québec, moyennant de grasses subventions, pour sauver temporairement la face de Line Beauchamp qui n'est pas au bout de ses peines.

D'autant plus que c'est avec ses amis les politiciens des municipalités qu'elle entend mener sa lutte contre les cyanos, comme en Australie. On peut s'attendre à ce qu'elle prenne le fossé.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

LA FÉE DES LACS FAIT PATATE


Line Beauchamp, la Fée des lacs vient de se faire "enfirouaper" par Jean Charest, son prince charmant. Comment? Il lui a tout simplement chipé son paw-wow sur les cyanos (Forum des lacs). C'est moi qui préside. Moi et pas d'autre que moi! Exit la Fée! Et pour avoir la paix il s'est assuré que les journalistes qui écrivent n'importe quoi ne seraient pas là, ni les groupes de défense de l'environnement. Trop bavards!

La vérité est que Jean Charest regrette d'avoir confié le dossier de l'environnement à une Fée en bottine de cuir. Trop pour ses bottes! Alors? Pouvait-il vraiment la laisser patauger librement dans un si important paw-wow sur les cyanos? Bien sûr que non!

Les jours de la Fée des lacs seraient-ils comptés?

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

ENTRE QUAT'ZYEUX


Notre blogue de mise en garde contre les réseaux d'égout en bordure des lacs (Lac Sergent, en particulier) a fait bien du tapage. Le maire s'est offusqué. J'en profite pour rappeler que je ne suis pas là pour plaire à tout le monde, mais pour assurer la survie de nos lacs. Je n'ai pas l'intention de changer mes politiques.

Cela dit, j'ai décidé de revenir sur le sujet en soulignant qu'il est vrai, qu'à première vue, un réseau d'égout qui remplace les installations septiques semble présenter bien des avantages pour les villégiateurs. Mais avant de parler d'avantages pour le lac, il serait sage de se pencher un peu sur les désavantages.

Premier désavantage: des coûts faramineux! Dans certaines municipalités, toutefois, on affirme pouvoir construire un réseau d'égout tout en conservant des lots de 40 000 pieds carrés, pour éviter de détruire l'environnement naturel. Gros mensonge. C'est économiquement impossible! La preuve? Même durant le Programme d'assainissement des eaux, le ministère de Affaires municipales exigeait des lots urbains, c'est-à-dire des lots de poche ou de petite superficie avant d'accorder une subvention. Autrement dit, le ministère des Affaires municipales exigeait une haute densité d'occupation du territoire, question de rentabiliser le réseau d'égout.

Les politiciens qui favorisent les réseaux d'égout en bordure des lacs ne parlent jamais de cette question, préférant créer l'illusion qu'en bordure des lacs, le ministère des Affaires municipales accepterait de subventionner des réseaux d'égout sur des territoires à basse densité d'occupation.

Je demande donc au ministère des Affaires municipales de clarifier sa position publiquement à ce sujet, le plus rapidement possible, pour éviter d'autres mensonges. Parallèlement, je souhaite ardemment que la ministre du Développement durable et boss des cyanos, Line Beauchamp, cesse d'encourager publiquement de telles initiatives. Sans subventions, ne l'oubliez pas, les coûts sont habituellement répartis entre les villégiateurs ou propriétaires d'installations septiques. Toute une facture!

Deuxième désavantage: compte tenu de la crise des cyanobactéries, il y aura nécessité de construire et d'entretenir une usine d'épuration des eaux d'un type très coûteux, avec déphosphatation. Ça non plus les politiciens locaux n'en parlent pas! Pas plus qu'ils ne parlent de la localisation éventuelle de cette usine. Car les usines d'épuration doivent se déverser en quelque part. Et ce n'est pas de l'eau bénite, croyez-moi! Le lac est donc exclu comme exutoir, tout comme le ruisseau de sortie du lac. On ne va quand même pas déverser ses eaux souillées sur la têtes des gens d'en bas, non?

Troisième désavantage: saviez-vous qu'un réseau d'égout doit être muni de déversoirs pour prendre les surplus d'eau en temps de pluies exceptionnelles, des déversoirs qui évacuent nécessairement leurs eaux polluées dans le lac ou le cours d'eau le plus près. Parlez-en aux écolos de la région de Montréal, qui viennent de découvrir la puanteur qui sort des nombreux déversoirs qu'on trouve le long du collecteur d'égout de l'île de Montréal.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

SANS QUEUE, NI TÊTE


Il se dit tellement de choses aujourd'hui, face à la crise des cyanos, que plus personne ne sait qui croire. Et voilà que les partis politiques s'en mêlent! Mais tout ce qu'ils arrivent à faire c'est de semer encore plus de confusion. Voici deux exemples:

(1) Le PQ entend déposer un projet de loi pour interdire l'utilisation des phosphates dans les détergents à lessive et à lave-vaisselle. Belle chicane fédérale-provinciale en perspective car ce domaine est carrément de juridiction fédérale. Le PQ se trompe de parlement. Environnement-Canada a déjà, d'ailleurs, adopter un règlement dans ce sens pour les détergents à lessive, en 1989.

(2) Le PQ propose d'adopter une réglementation pour rendre la politique de protection des rives de 1996 plus musclée. Un règlement inutile car ce règlement ne ferait que consacrer le fait que les agriculteurs ne sont pas des citoyens comme les autres, la politique des rives fixant à 3 mètres seulement, les bandes de protection riveraine des zones agricoles, alors qu'elle est de 10 mètres partout ailleurs. La vérité est que la politique des rives de 1996 est une politique de dégradation des rives.

Line Beauchamp ferait mieux de contacter le Programme des lacs, le vrai, que de s'associer aux agriculteurs pour régler la crise des cyanos.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

LE COUPLE BEAUCHAMP/CHAREST DANS LES PATATES


Pour se donner bonne conscience dans la crise des cyanobactéries, le couple Beauchamp/Charest a mis l'accent sur les installations septiques des villégiateurs, soudainement devenus les seuls et uniques responsables de cette crise. Mais à bien y penser! Ce sont les municipalités qui sont responsables de l'application du Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées. Alors? Si les installations septiques sont en si mauvaise état comme le prétendent le couple Beauchamp/Charest, c'est que les municipalités n'ont pas fait leur travail. Le couple Beauchamp/Charest se trompe de cible. Pourquoi alors faire subir aux villégiateurs des inspections bidon de leurs installations septiques.

Pendant ce temps-là, les vrais coupables de la crise des cyanobactéries, le ministère du Développement durable, les municipalités et les MRCs, profitent de l'absence du Programme des lacs et de la panique créée à propos des cyanobactéries pour dévier les efforts, recommander d'inutiles conférences, du bla bla, quoi! et culpabiliser les villégiateurs pendant qu'ils continuent d'urbaniser nos lacs et de faire du superdéveloppement.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony LeSauteur

UN RÉSEAU QUI TUE


Suite à la crise des cyanos, plusieurs municipalités, dont celle du lac Sergent, envisagent d'éliminer les installations septiques pour les remplacer par un réseau d'égout. Je tiens à mettre mes lecteurs en garde contre ce raisonnement simpliste que partagerait le ministère du Développement durable. Pire! Ce ministère voit l'urbanisation du lac Sergent comme l'exemple à suivre pour venir à bout des cyanos.

Pourtant, avec un réseau d'égout en bordure d'un lac, la situation risque de s'empirer.

Pourquoi? Parce qu'un réseau d'égout coûte cher et qu'il faut le rentabiliser, comme en ville. Or, en ville on rentabilise les réseaux d'égout en augmentant le nombre de résidences le long des tuyaux d'égout, c'est-à-dire en favorisant la haute densité de construction sur des lots de poche.

Le raisonnement va comme ceci. Plus il y a de résidences, plus il y a de contribuables pour payer le réseau, plus il faut urbaniser!

Et ça. c'est la mort de l'environnement naturel du lac. La mort du lac, quoi!

Tout le monde le sait, les lots de poche, qui deviennent inévitablement la règle dès que l'on construit un réseau d'égout, mènent directement à la destruction de la végétation naturelle de d'encadrement forestier des lacs. Autrement dit l'ennemi mortel des lacs, c'est la construction à haute densité.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec..

Tony Le Sauteur


TOUT SAUF S'ATTAQUER AU DÉVELOPPEMENT

Photo: borrowed from the Virginian-Pilot.

Au confluent des rivières Elizabeth et Lafayette, dans le bassin de la baie de Chesapeake, aux États-Unis, ça bougonne, et pour cause! Cette année, les poussées de cyanobactéries sont arrivées en juin.

Le malheur c'est qu'en même temps que les cyanos, sont arrivés les politiciens, les poches bourrées d'argent. Comme tous les politiciens, qu'importe la solution, ils sont prêts à dépenser. Rien de moins que 250 millions pour améliorer les usines d'épuration des eaux de façon à ce qu'elles puissent stopper les éléments nutritifs.

Une solution un peu tardive qui n'en n'est pas vraiment une, si on en juge par le développement intense qu'a subi le secteur en question. Car il est là le problème! Dans le développement!

Même problème au Québec. Tout, sauf les solutions à la source, c'est-à-dire de s'attaquer au développement de nos lacs.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur

QUAND LINE BEAUCHAMP PERD LA MÉMOIRE


La nouvelle ministre du Développement durable, Line Beauchamp, n'a pas fini de nous étonner. Pourquoi?

Parce qu'au moment où nos lacs et cours d'eau subissent la pire crise, à ce jour, une crise avec laquelle elle a de la difficulté à composer, Madame la ministre ne se souvient pas que c'est "son ministère qui a aboli la Direction générale de l'aménagement des lacs et des cours d'eau, et avec elle, tout l'expertise du ministère en matière d'environnement des lacs. Elle ne s'en vante pas!

C'est au sein de cette direction générale qu'on trouvait le célèbre Programme des lacs, et son partenaire, la FAPEL, deux véritables institutions au Québec.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur


MULCAIR DANS LES PATATES


Tout le monde connaît Thomas Mulcair. C'est notre ex-ministre du Développement durable que Jean Charest a mis à la porte et qui s'est réfugié au NPD, à Ottawa, où il est en train de se tailler une réputation comme défenseur de l'environnement.

Facile de se tailler une nouvelle réputation, même s'il a fait patate au Québec! Tout ce qu'il a à dire, c'est le contraire de ce qu'il disait alors qu'il était ministre du Développement durable.

Croyez-le ou pas, il a, lui aussi, son plan pour éliminer les algues bleues. Son projet de loi devrait être présenté à l'automne. Le but: compenser les agriculteurs qui doivent sacrifier une partie de leurs terres pour augmenter les bandes riveraines. Toujours selon M. Mulcair "les agriculteurs sont prêts à coopérer mais ils ne veulent pas être les seuls à en assumer les coûts". Ah! Les pauvres agriculteurs! Ils sont donc à plaindre.

D'autant plus que présentement, ils n'ont que 3 mètres de bande riveraine à protéger. Pour les faire passer de 3 mètres à 10 mètres, il va falloir les payer, maintenant. La belle affaire!

M. Mulcair a-t-il oublié que les villégiateurs sacrifient volontairement une partie de leur terrain (un full 10 mètres plutôt que le maigre 3 mètres des agriculteurs) pour régénérer les bandes riveraines depuis 1974? La question se pose: pourquoi les agriculteurs n'en feraient-ils pas autant?

Si M. Mulcair veut vraiment faire de l'environnement, il ferait mieux de travailler avec les villégiateurs plutôt qu'avec les agriculteurs.

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec.

Tony Le Sauteur.

jeudi 4 décembre 2008

PONTON AMIRAL POUR MADAME LA MINISTRE


Des visites ministérielles, j'en ai vu de toutes sortes. Elles finissent toujours de la même façon. Les citoyens restent sur leur appétit. La tournée des cyanos de la ministre Beauchamp, à Saint-Donat, n'a pas été différente.

L'invitation était pour 10 heures. Tout le monde est là. Madame la Ministre, pas! À 10h 15 la ministre arrive avec ses freluquets. Elle embarque immédiatement sur un ponton pour aller faire le tour du lac Archambault. Une demi-heure plus tard les revoilà. Il est donc 10h 45 et elle n'a pas encore ouvert la bouche.

Les citoyens étaient invités pour la regarder se pavaner en ponton.

Elle a parler de fosses septiques. Message confu qui tournait autour de la vidange obligatoire! Le gouvernement voudrait bien s'en mêler mais les citoyens qui n'ont pas de résidences riveraines avec fosses seraient révoltés d'avoir à payer une nouvelle taxe pour faire vidanger leurs fosses. Elles pensent donc a une solution pour savoir qui va payer la vidange caca. Toute une réflexion!

En gros, c'était une grosse perte de temps. Madame le Ministre a tout de même eu droit aux applaudissement de la foule pour ses paroles qui ne voulaient rien dire et pour son impolitesse d'avoir fait poireauter les citoyens pendant 3/4 heure.

Et tout le monde se retrouve Gros-Jean comme devant.

Le même scénario doit se répéter ad nauseam, dans toutes les régions du Québec: retard, ponton, rien à dire, applaudissements. Préparez-vous à de grandes réflexions sur l'avenir de nos lacs!

Le plus farouche défenseur de l'environnement au Québec

Tony Le Sauteur